Il existe aujourd’hui un large choix en matière de remorques de voyage et de randonnée. D’aucun diront trop de choix, car il y a quelques années il n’y avait quasiment rien. Chaque remorque a sa spécificité, et il n’y a pas lieu de s’y perdre. Il n’y a pas d’avantages, d’inconvénients ou de compromis, mais plutôt des préférences de comportement, de transport, et de chargement.
Les remorques deux roues :
Telles que la réputée Radical Design Cyclone IV. Les remorques à deux roues sont en général volumineuses, et pratiques. Si on prend l’exemple de la Radical Design Cyclone, de petits accessoires (pour être exact, un timon promeneur et un sac de roues) permettent d’en faire une valise très roulante sur un quai de gare, lorsque vous naviguez entre deux trains, le temps de changer de Véloroute. Plus intermodal ? Il n’y a pas. Plus léger ? Difficile, 100L pour 5,5kg, grâce à un chassis en aluminium 6061 et un timon en acier inoxydable.
La Carry Freedom Y-Frame : plus modulable, c’est difficile. D’une conception simpliste mais ultra robuste. Un alliage de qualité compose le châssis, à vous de choisir la taille de la remorque et son type d’attache, vous pouvez charger jusqu’à 90kg et l’accessoiriser comme bon vous semble.
Soyons honnêtes, ces remorques ont un inconvénient, mais libre à chacun de l’apprécier comme bon lui semble. Elles sont un plus larges et forment donc un angle de braquage plus grand.
Les remorques mono-roue :
La référence : la Bob, sous deux déclinaisons Yak (rigide) et Ibex (suspendue). 20 ans que ça dure. En 20 ans, cette remorque en acier a du parcourir des millions de fois la Terre, preuve de sa robustesse. D’un volume de 80L, elle permet de tout emporter sans restriction. Qu’on se le dise, les remorques Bob sont des remorques d’asphalte et de chemin. Elles peuvent encaisser, d’un point de vue solidité, des sentiers plus hostiles que d’autres, mais ce sera au détriment de leur comportement, de la manière dont vous sentez la remorque derrière vous.
L’alternative : la Weber Monoporter. Souvent critiquée pour son faiblesse dans les chemins. Surement parce que c’est une remorque prévue pour le trekking léger, et l’asphalte, rien d’autre. Il ne nous viendrait pas à l’idée de randonner à tout va sur les sentiers avec un Brompton ? On peut oser la comparaison car la Weber Monoporter est une remorque pliante. Au pied du train ou de tout autre moyen de transport, on dé-clipse le sac étanche qu’on enfile en bandoulière, on range la remorque dans son sac. Là aussi, cette remorque est championne de l’intermodalité. Gros avantage : les fixations Weber. Non seulement très qualitatives, mais également verrouillables à clef.
L’ultra : la Tout Terrain Mule. Cette remorque est à ce jour un des meilleurs compromis existants. Structure en acier, roue de 20″, légère, timon articulé sur roulements SKF, béquille, mais surtout suspension pneumatique réglable. 120mm de débattement pour coller à la route, 160mm pour faire le tour du Mont Blanc en VTT, ou la Grande Traversée du Massif Central. Là, pour le coup, la Mule est une vraie remorque Tout Terrain, une remorque de VTT.
En écho à la première catégorie, on peut donc affirmer qu’il est un peu plus facile de manœuvrer une remorque de vélo de randonné mono-roue.