Nous partageons aujourd’hui le témoignage d’Aurélie, responsable du magasin Cyclable Lyon 6 :
Le Brompton, un vélo pliant idéal en ville comme en randonnée :
« Au quotidien, je roule en Brompton. Cela fait 3 ans. Tout a commencé parce que j’habitais un petit appartement au 5ème étage sans ascenseur et un escalier très étroit en colimaçon en plein cœur de Lyon. Par ailleurs je venais de changer de boulot et ce dernier m’obligeait à prendre la voiture au quotidien. L’idée m’est venue : avoir un vélo pliant pour aller en vélo jusqu’à la voiture garée à l’extérieur de Lyon, mettre le vélo dans la voiture, et inversement au retour. Mais quitte à acheter un vélo, même si pliant, je le voulais polyvalent donc je l’ai choisi en 6 vitesses, avec porte-bagage, sans oublier la dynamo… mais ces options faisant leur poids je voulais compenser ces ajouts, donc : options titane et dynamo sont retenues. C’est sûr, c’est une configuration peu commune mais j’assume et n’ai aucun regret.
Désormais, j’ai changé de boulot et d’appartement, mais je roule toujours en Brompton. J’adore sa vivacité, sa maniabilité, son look, il est parfait pour la ville. Et puis quand on en a un, on finit par l’emmener partout tellement il ne prend pas de place : au cinéma, dans la supérette, chez des amis, au restaurant, et cerise sur le gâteau dans le TGV sans supplément, sans besoin de le démonter et une fois à destination on a un vélo pour visiter… J’ai également fait un peu d’itinérance avec lors de vacances en Allemagne. En fait je ne voulais pas m’embêter à savoir si les trains prenaient les vélos et la question ne se pose jamais avec un Brompton. C’est sûr, ce n’est pas la même chose qu’un vélo fait pour le voyage mais il se défend bien.
Randonner… à vélo et en tandem !
Ensuite je suis pratiquante du voyage à vélo et il y a bientôt 2 ans je me suis fait plaisir en me rendant chez Vagabonde où j’ai craqué. Un vélo en acier (Columbus Zona), en 26’’, équipé d’une transmission Rolhoff, tout équipé pour partir le temps d’une journée, d’un week-end ou de plusieurs semaines sur n’importe quel type de routes (asphaltées ou non). Il a essuyé de belles pistes en Islande et en Corse sans montrer la moindre faiblesse. Je ne lui ai pourtant pas fait de cadeau, le pire, je crois : le désert des Agriates, en Corse, avec des pistes totalement défoncées. Le compagnon de route idéal, fiable.
A l’occasion je pars en tandem avec mon compagnon. Il s’agit d’un tandem Lapierre. On le sort quelques heures faire du VTT ou le temps d’un week-end « multi-activité ». On part en tandem de la maison avec une remorque Bob Ibex, on prend un TER direction la montagne, on roule en tandem jusqu’à un col où on s’arrête et à partir duquel on part à pied pour une randonnée ou pour rejoindre une voie d’escalade ou d’alpinisme. On a même l’hiver dernier tenté le « vélo-ski ». Pourquoi le tandem ? Au moins je ne suis pas larguée à la première épingle dans une montée. »