Nous avons des témoignages quotidiens dans nos magasins Cyclable, de personnes qui ont adopté le vélo à assistance électrique et pour qui leur vie a changé au quotidien.
Adopter un VAE permet souvent de changer de perception sur les distances, les reliefs, et d’envisager ses trajets quotidiens domicile-travail d’un autre oeil.
Et si le vélo à assistance électrique permettait de faire un « pas de côté » ? Nous donnons la parole à trois cycliste qui appréhendent leur quotidien complètement différemment depuis qu’ils réalisent leurs trajets avec un vélo électrique.
« À vélo, je me libère des soucis du quotidien »
Depuis un an, Céline Vélu travaille dans le centre-ville de Strasbourg. Pour se rendre à son travail, un magasin bio, elle a décidé d’abandonner la voiture pour le vélo électrique.
Céline nous explique les raisons de ce nouveau choix de mobilité.
Quelles ont été les raisons de vous mettre au vélo électrique ?
« J’habite à plusieurs kilomètres de mon lieu de travail. En voiture, mon trajet durait vingt minutes. Plus le temps de trouver une place, je passais trente minutes dans ma voiture ! À vélo électrique, je mets à peine plus de temps. Le bonheur de pédaler en plus !
Comment avez-vous découvert le magasin Cyclable de Strasbourg Étoile ?
Mathieu et sa femme venaient faire leurs courses dans mon magasin. Après quelques échanges, j’ai appris que Mathieu ouvrait un magasin de vélos avec un collègue.
Avantage non négligeable : le magasin se situe juste à côté de mon travail ! Dès son ouverture, je suis allée découvrir leur gamme de vélos électriques.
Quels ont été les critères de votre choix ?
Mathieu et Jean-Charles m’ont aidée à choisir un vélo correspondant à mes attentes. Je voulais un vélo confortable et robuste avec lequel je pouvais rouler sans forcer. Ils m’ont proposé d’effectuer un essai sur trois modèles différents de vélo électrique de ville. N’étant pas une experte, je me suis appuyée sur leurs conseils avisés pour faire mon choix.
Après quelques mois d’utilisation, comment vous sentez-vous à vélo ?
Apaisée ! Le vélo m’aère l’esprit. Quand on est enfermée en magasin toute la journée, c’est agréable de prendre l’air avant et après le travail. A vélo, je m’évade. Je me libère des soucis du quotidien. Surtout que le paysage que je traverse est plutôt sympa car je longe le canal avant d’arriver en ville. »
« Vélotaf côté campagne »
Matthieu De Marco expérimente depuis 2 ans le vélotaf au coeur des paysages ardéchois, qu’il traverse quotidiennement pour aller travailler. Comme quoi, le vélo électrique, ce n’est pas que pour la ville !
« Depuis que j’habite en Ardèche, 700 mètres de dénivelé positif et 17 km me séparent de mon lieu de travail. Pas évident de faire le trajet chaque jour avec un vélo traditionnel.
J’ai cherché une solution pour continuer à aller au boulot en pédalant. Le vélo à assistance électrique répondait parfaitement à ma problématique.
Mon choix s’est fondé sur une démarche écologique, «sortir du tout voiture» et réduire mon empreinte énergétique. Enfin, il y a une notion de plaisir et de détente après le boulot. J’ai un modèle VTTAE qui me permet de vraiment m’amuser quand je remonte par les sentiers. Et puis, c’est l’occasion d’exercer une activité physique modérée.
Depuis juillet 2016 et avec près de 4000 kilomètres au compteur, je suis convaincu d’avoir fait le bon choix. »
« J’ai l’impression de partir en voyage quand je vais travailler… »
David Jarriand, responsable du magasin Cyclable à Chambéry, a adopté le speedelec ou vélo électrique rapide.
« Le vélo électrique rapide est fait pour un utilisateur sportif pratiquant de la longue distance et désireux de gagner du temps. Le speedelec n’est pas un VAE comme les autres, car il est bridé à 45 km/h. Je l’utilise six mois par an, au printemps et en été. Je prends un réel plaisir à l’utiliser car je n’ai pas l’impression d’aller bosser.
Lorsque je pars de chez moi, je descends le Col du Granier et j’ai une vue sur le lac du Bourget. J’ai l’impression d’être en voyage. En speedelec, vous voyez la route différemment, car vous êtes plus haut perché qu’en voiture. Comme pédaler, c’est mon métier, j’envisage le vélo électrique 45 km/h comme un vélo d’entraînement.
C’est un véritable vélo d’appartement d’extérieur, car je règle moi-même la difficulté. Le matin, je l’utilise en mode turbo et le soir en mode sport. Par contre, il est important de dire qu’en termes de sécurité, il faut être prudent en speedbike, car c’est comme en VTT de descente : il faut avoir constamment les doigts sur les freins et les coudes pliés pour avoir un freinage d’urgence efficace. »
Et vous, racontez-nous : le vélo a-t-il changé votre vie ?
Crédit photo : Jean Daubas.