Marie Pérarnau est avant tout une maman de 4 enfants. Elle est également chroniqueuse pour la Maison des Maternelles sur France 5. Entre tests de poussettes et conseils pour randonner en famille, Marie teste tout pour les parents et essaie de donner envie aux familles de bouger avec leurs enfants. Elle vit à Grenoble, au coeur des montagnes qu’elle aime et arpente avec baskets, vélo, raquettes et ski, en solo ou en famille.
Quand vous êtes devenue maman, votre mobilité a changé ?
« Lorsque nous sommes devenus parents, nos priorités ont changé du tout au tout : adieu grasses matinées et bonjour promenades du dimanche matin, les yeux encore embués de sommeil, en espérant fatiguer une marmaille surexcitée. De ce fait, nous avons rapidement cherché à investir dans un vélo pour enfant, histoire de ne pas subir de manière permanente les chouineries de l’enfant ne souhaitant pas du tout marcher. »
Comment avez-vous découvert le vélo sans pédales ?
« Habitués aux draisiennes de par notre proximité avec l’Allemagne et nos nombreux voyages dans les pays nordiques, nous n’avons même pas songé à opter pour un vélo classique. Et compte tenu de l’âge auquel nous avons investi (notre aîné avait 2 ans) le modèle s’est imposé de lui-même : la draisienne Puky LRM. Une des plus petites à l’époque et celle qui nous a paru la plus robuste (oui, nous comptions avoir plusieurs enfants à fatiguer les dimanches matins !). »
Pourquoi avez-vous choisi la draisienne ?
« Pour qu’ils soient autonomes, qu’ils puissent avancer tout en ayant conscience de leur vitesse et de leur équilibre. Ils ont vite compris comment rouler à vive allure, comment freiner (« feu les baskets ») mais surtout comment se stabiliser et comment prendre du plaisir en pouvant passer un peu partout : routes, chemin, sentier, flaques d’eau. »
Vos enfants sont-ils maintenant passés au vélo à pédales ?
« Aucun de nos enfants n’a eu envie de passer au vélo à pédales, évidemment. Mais force est de constater qu’ils ont tous fini par en faire du jour au lendemain, sans jamais passer par l’étape « petites roulettes ». La draisienne, probablement le meilleur achat parental effectué à ce jour (avec les boules Quiès). »