Changer d’approche. Au sens propre comme au figuré. Derrière son allure distinguée so British, le vélo pliant Brompton possède un tempérament d’agitateur. Ce citadin aux dimensions réduites rebat les cartes de la mobilité urbaine en apportant une réponse à la problématique des premiers et derniers kilomètres. Rencontre avec deux utilisateurs de cet électron libre de la mobilité active.
La FUB propose un parc de vélos pliants Brompton à ses salariés
La Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) s’est équipée de vélos pliants Brompton auprès de Cyclable. Elle les met à disposition de
ses salariés selon le principe de la flotte partagée.
Marie-Xavière Wauquiez, 46 ans, coordinatrice de la FUB, utilise depuis le printemps ce vélo passe-partout. Basée à Paris, elle se déplace toutes les deux semaines jusqu’aux bureaux strasbourgeois de la fédération. Elle a fait de son Brompton le chaînon manquant qui assure la continuité modale entre ces deux villes éloignées.
« Je rejoins directement le RER en Brompton sans avoir à attendre le bus. Après le trajet en TGV, je file directement sur site sans être dépendante du tram. Grâce à ce vélo, j’ai pu reprendre le contrôle de mes déplacements et gagner en efficacité. »
La FUB mise sur la flexibilité du Brompton pour faciliter les déplacements de ses collaborateurs. « Une fois plié, je l’emporte partout »
Même sentiment pour Arthur Janus, 30 ans, chargé de mission vélo-écoles, établi à Strasbourg. « Avec le Brompton, j’ai l’impression de court-circuiter le système ! À mon sens, c’est la meilleure solution pour contourner la politique de la SNCF qui n’encourage pas toujours
à combiner vélo et train. Le Brompton se transporte comme une valise. Fini le stress des démontages précipités sur le quai que j’ai trop souvent expérimentés avec un vélo traditionnel. »
Tout l’intérêt de ce vélo réside en effet dans sa compacité, qui permet de l’embarquer facilement dans les transports, mais aussi de le garder près de soi dans bien des situations du quotidien. « Une fois plié, je l’emporte partout. Au bureau, dans ma chambre d’hôtel, dans un taxi en cas de fatigue ou de gros orage. Je l’ai même rentré dans la boulangerie la dernière fois. Une manière de ne plus avoir à se soucier du problème du vol », confie Marie-Xavière Wauquiez.
Vélo pliant Brompton : utilitaire par nature
Fiable, le système de pliage est aussi facile à appréhender. « Il faut un petit temps d’apprentissage pour mémoriser l’ordre des mouvements à effectuer. Mais ça devient vite instinctif », explique Arthur Janus.
De manière générale, Brompton s’avère simple à prendre en main. « La taille, la position peuvent paraître déroutantes au début. Mais au bout de 4 virages, on est à l’aise. On découvre à quel point il est maniable », assure Marie-Xavière. Une impression confirmée par Arthur. Les associations qui font de la vélo-école utilisent le Brompton pour faciliter les apprentissages.
« On se l’approprie très rapidement. »
Vélo utilitaire par excellence, le Brompton dispose d’accessoires qui le rendent encore plus fonctionnel au quotidien. « La bagagerie est vraiment bien pensée », souligne Marie-Xavière. « La grande sacoche avant me permet d’emporter mon ordinateur portable et toutes mes affaires pour 2 ou 3 jours de déplacement. Pas besoin d’avoir un sac à dos, jamais très confortable à vélo ! »
« Des vélos beaux et pratiques »
Olivier Schneider, Président de la FUB nous confie : « Plus qu’une histoire, c’est une passion que j’entretiens avec Brompton. Elle a débuté il y a une dizaine d’années à partir d’un constat : ce sont des vélos beaux et pratiques. Je me suis offert le mien à Noël en 2009. J’habite à Brest et il m’accompagne dans tous mes déplacements, à Paris et dans les grandes villes de France.
Quand je sors de chez moi, je le déplie en quelques secondes. En une poignée de minutes, j’ai rejoint la gare à 3 km. En arrivant à destination, j’ai un vélo que je connais sous la main pour poursuivre mon trajet. C’est une machine formidable, mais qui attire les convoitises. Alors je ne m’en sépare jamais, pas même à l’Assemblée nationale, ni dans les ministères.
Après 10 ans d’usage intensif — je fais parfois 70 à 80 km par jour — et des milliers de pliages, il reste en parfait état et le plaisir de rouler avec est intact. Le slogan « built to last » (conçu pour durer) qui était inscrit sur le carton quand je l’ai acheté n’est vraiment pas usurpé.
J’apprécie également le côté communautaire qui existe autour de la marque. Brompton est très populaire auprès des militants du vélo dans tous les pays. Un gage de qualité selon moi. »
Crédits photos : Jean Daubas.