Aurélie et Marco ont pédalé deux ans entre la Finlande et Singapour avant de revenir rouler Europe. Aujourd’hui, ils totalisent 35 000 km. Le voyage à vélo est devenu leur mode de vie. Une grande aventure qui a débuté chez Cyclable où le couple est tombé sous le charme de deux Genesis Tour de Fer 20. Ces deux infatigables baroudeurs nous racontent cette toute première étape, au magasin de Toulouse, qui a contribué à forger la réussite de leur périple.
L’aventure à vélo d’Aurélie et Marco en bref…
- Le nom de leur périple : « 421adventure pour 4 roues, 2 cœurs, 1 monde »
- Date de départ : avril 2018
- Leur trajet : Helsinki=>Singapour (29000 km), puis France, Belgique, Royaume-Uni, Espagne depuis la crise du Covid (6000 km)
- Leur mission : sensibiliser à la puissance du vélo via une collecte de fonds pour les associations Wheels for Wellbeing et 88bikes
- Leurs vélos : Genesis Tour de Fer 20
- Leurs sacoches : Vaude Aqua
- Leur blog
- Instagram et Facebook : @421adventure
- YouTube
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Aurélie : Nous sommes Marco et Aurélie. Je suis Française originaire d’Auvergne. Marco est moitié Italien, moitié Anglais. On a vécu toute notre vie en commun en Espagne où l’on s’est rencontrés. Marco était professeur d’anglais dans des entreprises et moi, je travaillais dans la gestion d’événementiels. On a 38 ans.
Quel était votre rapport au vélo avant de vous engager dans votre périple au long cours ?
Aurélie : Je n’ai pas du tout un passé de cycliste. C’est Marco qui m’a initiée. Il avait l’habitude de faire des randos à vélo entre l’Espagne et la France. Moi, ça ne m’intéressait pas. Je trouvais ça difficile. J’ai appris des années plus tard que le secret, c’est d’avoir un bon vélo !
Comment votre projet de grande aventure a-t-il germé ?
Aurélie : Une année, je me suis laissée tenter et on a fait la Loire à vélo pendant une semaine. Pour moi, ça été une révélation. C’était magique, j’avais l’impression d’être dans une sorte de méditation constante. Comme si le vélo m’avait plongée dans une bulle à part.
Marco : Moi, j’ai trouvé ça nul ! (rire) Plus sérieusement, la Loire à vélo, c’est sympa, mais c’est plat ! C’est trop monotone pour moi.
Aurélie : Mais pour débuter, c’est super ! L’itinéraire est balisé, il y a des infrastructures pour s’arrêter quand on veut et un exceptionnel patrimoine culturel à visiter. C’était en 2015. L’année suivante, on a pédalé de Barcelone jusqu’au Massif central avec, cette fois-ci, le challenge des montagnes. Puis, on a tenté l’expérience en hiver sur le chemin de Saint-Jacques, en Espagne. Et finalement, un jour, on s’est dit mais pourquoi s’arrêter ? En 2018, on a laissé nos boulots pour avoir la liberté de revenir quand on voulait. On imaginait partir entre 15-18 mois. Trois ans plus tard, on est toujours sur la route. Plus qu’un voyage, c’est devenu un style de vie !
A quel moment avez-vous décidé de faire appel à un vélociste et pourquoi avoir choisi Cyclable ?
Marco : On roulait sur des VTT qui faisaient l’affaire pour des périples de quelques jours. Mais pour notre grand voyage, on souhaitait investir dans des vrais vélos de touring. On habitait alors à Barcelone. Renseignements pris, rien n’était disponible en Espagne. Alors, on a ciblé le magasin Cyclable le plus proche, à Toulouse. On a choisi Cyclable car il était possible d’essayer les vélos avant d’acheter. Ça nous paraissait primordial avant de partir pour des milliers de kilomètres.
Aviez-vous une idée bien arrêtée des vélos que vous souhaitiez en poussant la porte du magasin ?
Aurélie : Oui, sur internet on avait repéré des VSF Fahrradmanufaktur. On a pris rendez-vous pour un test. Mais une fois en selle, ça a été la désillusion. On a pris conscience que ce n’était pas du tout le style de vélo qui nous convenait. La géométrie, la position ne correspondait pas à notre profil. Immédiatement, Guillaume a rebondi. Il a tout de suite cerné ce qui n’allait pas et nous a orientés vers un autre modèle beaucoup plus en phase avec notre état d’esprit : des Genesis Tour de Fer 20. On est sorti pour les essayer et ça a été le coup de foudre ! On faisait corps avec le vélo, la position était parfaite, le confort au top ! Sans ses conseils, on ne se serait jamais tournés vers cette option.
Avez-vous eu le sentiment d’échanger avec des experts du voyage à vélo lors de votre passage en magasin ?
Aurélie : On a eu un excellent contact dès notre arrivée. On a senti qu’on avait affaire à des connaisseurs qui comprenaient nos besoins et qui avaient eux-mêmes une expérience du cyclotourisme. Notre interlocuteur a su nous réorienter et nous faire choisir le vélo le plus adapté à nos besoins. Il nous a également conseillé les sacoches Vaude Aqua avec lesquelles nous sommes partis. Sans lui, on n’aurait pas vécu cette aventure sous cette forme.
Au-delà de l’aspect commercial, comment l’équipe de Cyclable a-t-elle contribué au bon déroulement de votre voyage ?
Marco : Lors de notre visite, on a échangé autour de la mécanique et de l’entretien. On a glané quelques petites astuces. Puis, on est restés en contact tout au long du voyage. Quand on a rencontré quelques petits soucis avec la dynamo et les garde-boues, l’équipe a toujours été là pour nous offrir son support. Plus récemment, quand on est revenus en Europe, j’ai procédé à un nettoyage complet des vélos. J’ai tout démonté et, là-aussi, j’ai pu compter sur les conseils de l’équipe.
Aurélie : Notre rencontre avec Cyclable a été déterminante. On a envoyé des cartes postales au vendeur qui nous a conseillés. Il fait partie de l’aventure. En janvier, lorsque nos roues nous ont ramenés à Toulouse, on était tous très contents de se revoir. Il y avait beaucoup d’émotion à revenir là où tout a commencé.
Durant votre périple, vos vélos ont-il tenu toutes leurs promesses ?
Marco : On a pédalé deux ans entre la Finlande et Singapour via, notamment, la Grèce, la Turquie, l’Iran, l’Asie centrale. Puis la crise du Covid nous a poussés à rentrer en Europe où l’on est remontés en selle entre deux confinements. Aujourd’hui, on totalise 35 000 km. Nos Tour de Fer n’ont rencontré aucun problème technique majeure. Pas le moindre rayon cassé, une première crevaison après plus de 6000 km… Les gens nous disent que nos vélos ont l’air neuf ! Et on espère qu’ils nous porteront encore longtemps. Car nous n’avons pas de date de retour. Nous continuons notre aventure avec dans le viseur, quand la situation sanitaire le permettra, les Amériques ou peut-être la Mongolie.
Si c’était à refaire feriez-vous de nouveau appel à Cyclable ?
Aurélie : Bien sûr, on est vraiment satisfaits du service offert par Cyclable. Cette toute première étape nous a aidés à partir du bon pied. Cette rencontre aura été une excellente impulsion !