De plus en plus de vélos de trekking et de randonnée délaissent le freinage classique V-Brake pour le freinage à disques hydrauliques.
Là n’est pas une volonté des constructeurs de suivre une quelconque tendance dictée par le vélo sportif, les vélos de randonnée ou de voyage en sont épargnés, leurs concepteurs s’attachent surtout à la fiabilité et au comportement du vélo qu’ils vont créer.
Contrairement aux patins classiques, les freinages hydrauliques procurent une puissance et une force constante. Sur une chaussée ou un chemin trempé, le patin tiré par son câble n’a pas suffisamment de force pour freiner avec sa force habituelle. Le système hydraulique lui, évolue dans un vase clos, la seule chose qu’il ressent est la pression exercée au niveau du levier, qui va pousser l’huile du circuit, pour ensuite pousser les pistons, qui permettront aux plaquettes de rentrer en contact avec le disque.
Le réel avantage du disque hydraulique est donc sa puissance, qui est constante, peu importe la situation dans laquelle vous vous trouvez. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu l’occasion d’apprécier ce genre de système, il faut s’imaginer un simple exemple : vous vous trouvez en descente, au milieu de votre randonnée, sacoches chargées, sous la pluie. Il est fort probable que dans ce genre de situation, un freinage à patins classique réponde peu, et que vous soyez obligé de faire votre descente crispé sur les leviers, à l’affût du moindre écart de vitesse qui aurait tendance à vous faire dévier de votre chemin. Dans ce genre de situation, le frein à disque hydraulique conserve son entière puissance, et vous permet de gérer votre descente, ou en cas de surprise/inattention, de pratiquer un freinage d’urgence sans risque. Les Kalkhoff de Trekking, les Voyager Pro Disc, Sting et Endeavour 11G, sont, parmi d’autres réputés pour leur freinage.
Un frein à disque hydraulique n’est pas fragile. Tout du moins pas plus qu’un autre frein. Si on le casse, c’est qu’il y a eu une chute ou du vandalisme, et qu’on aurait également cassé un frein classique dans ce cas précis. Il demande juste, pour garder son entière puissance, un entretien périodique, généralement tous les 18/24 mois.
Il existe également un autre système de freinage très répandu, le frein sur jante Magura HS11, ou HS33, qui équippent notamment les Kalkhoff Voyager HS11, Kalkhoff Endeavour, VSF Farrhad Manufaktur TX-400 XT, TX-400 Rohloff, et j’en passe. Ce système présente l’avantage d’être peu gourmand en entretien. Élaboré en 1987 par Magura, le système n’a pas changé depuis tant la conception est robuste. Pas aussi progressif qu’un frein à disque, il dispense malgré tout la même puissance.
Les pièces détachées nécessaires aux freins à disques hydrauliques sont à l’heure actuelle très standard, et sont construits autour du modèle Shimano Deore, le plus répandu au monde. On trouve donc toute sorte de pièces de réparation, si besoin, partout. Quant aux freins à patins hydrauliques, comme cité plus haut, depuis 1987, rien n’a changé, on trouve également le nécessaire en patins et petites pièces partout dans le monde.
Pourquoi s’en priver ?