A quelques jours des vacances, LA question se pose : « On emmène les vélos ? »
Deux cas de figure : les voyageurs à vélo, qui partent forcément avec leur monture, en utilisant soit le train, soit l’avion, pour ceux qui partent au bout du monde, et les vacanciers qui ont envie de profiter de leurs vacances pour se promener autour de leur lieu de villégiature.
En train :
Pour le train, on peut féliciter la SNCF d’avoir fait récemment de gros progrès pour faciliter l’accès au train pour les cyclistes. Aujourd’hui, la SNCF a même crée un site, vélo.sncf.com, dédié pour ceux qui souhaitent combiner vélo et train. Enfin, les gares elles-mêmes sont maintenant bien équipées (plans inclinés, ascenseurs, consignes sécurisées, etc…).
Les conditions de transport du vélo dépendent du type de train que vous empruntez ; voici un aperçu des nuances :
TER (Train Express Régional) :
En France, dans les TER, il est maintenant très simple de grimper avec son vélo dans le train (les marchepieds sont bas, les trains sont équipés de crochets muraux et le transport de « bicyclette comme bagage à main » est gratuit. Cependant, il vaut mieux privilégier les trains hors des horaires de pointe (si le train est bondé, vous ne serez pas autorisé à monter dans le train…).
A titre personnel, nous avons même voyagé à deux reprises en TER avec notre biporteur bakfiets court (il était simple de le loger dans l’espace dédié au vélo ; le plus laborieux était la montée et la descente sur le quai…) sur la liaison Lyon-Annecy ! Tout est possible !!
Intercités :
Si votre vélo est démonté et sous housse, il voyage comme un bagage classique, et gratuitement. Si votre vélo n’est pas démonté, selon les trains, une réservation est nécessaire ou non ; il faut donc vous renseigner directement en gare ou en suivant les pictogrammes indiqués sur le site dédié.
TGV :
Le vélo voyage gratuitement s’il est assimilé à un bagage à main : démonté et transporté sous housse. La réservation pour le vélo s’élève à 10 € s’il voyage dans un espace dédié (suspendu verticalement).
En voiture :
Le plus pratique est d’installer un porte-vélo à l’arrière du véhicule, en préférant les modèles permettant l’accès au coffre ; attention de bien vérifier la compatibilité du porte-vélo avec votre voiture (certains fabricants proposent des fichiers récapitulatifs avec tous les modèles de véhicules compatibles). Et une astuce si vous transportez un vélo cadre femme, un BMX ou un vélo enfant cadre bas, il existe des barres de transport qui permettra de les arrimer solidement comme les autres vélos sur le porte-vélo arrière.
Pour faire plus simple, vous pouvez aussi fixer une barre spécifique sur votre porte-bagages de toit (mais dans ce cas, attention aux limitations de hauteur : ponts, péage, etc…).
En avion :
Il est indispensable de bien se renseigner auprès de la compagnie aérienne sur la possibilité d’emmener votre vélo, sur le coût et sur la protection à prévoir ; l’idéal est de faire voyager le vélo démonté et sous housse (ou mieux encore, sous valise) ; l’autre solution consiste à encartonner complètement le vélo en indiquant les mentions « haut » et « bas » (les vélos n’aiment pas être transportés à l’envers…) et de protéger et de caler toutes les pièces fragiles avec du carton et du film. Par expérience, c’est toujours plus simple à l’aller : au retour, c’est souvent avec les moyens du bord que l’on protège son vélo…
L’idéal aussi est de prévoir des pièces de rechange essentielles au cas où le vélo ait souffert du transport, afin de pouvoir dans tous les cas l’utiliser sur place. Enfin, vérifiez les conditions d’assurance en cas de perte ou grosse casse.
Enfin, de plus en plus de cyclotouristes décident de partir en voyage de chez eux à vélo… une belle aventure à tenter sans passer par d’autres modes de transport !