2011. Je prévoyais un voyage à vélo un peu plus long que ceux que j’avais déjà fait auparavant : une quinzaine de jours. Rien d’extraordinaire mais le souvenir du mal au genou en montée de ma dernière escapade cycliste avec mon Cannondale Street 8 vitesses me donnait envie d’accéder à un plus grand champ d’action. Et puis j’avais terriblement envie expérimenter ce monde encore trop théorique pour moi du vélo de voyage !
Quelques moments de recherches, de recueils de témoignages et quelques tests passés, je me laissais tentée par mon vélo alors rêvé : un vélo VSF Fahrradmanufaktur TX-400
Réception faite et après un petit contrôle et un léger réglage de dérailleur, ce fut le 1er coup de pédale, comme une évidence. La fluidité du vélo et ses 30 vitesses me donnèrent l’impression de pouvoir monter aux murs !
On m’avait déjà relaté les intérêts des vélos VSF Fahrradmunufaktur : une mécanique de haute qualité avec sa transmission Shimano Deore XT ou ses freins hydrauliques sur jante Magura HS11, un équipement complet – des poignées Ergon GP3 en passant par l’éclairage Bush & Müller sur dynamo moyeu Shimano, le porte-bagages arrière Tubus Cargo Classic et avant Tubus Tara, mais l’avoir en main était une histoire plus pragmatique et encore plus agréable.
Et cerise sur le gâteau, ce vélo était d’un esthétisme sobre et achevé : le noir du cadre acier Crmo rehaussé par cette sonnette rouge, finesse reconnaissable de tout VSF Fahrradmanufaktur.
Tout cela donnait un vélo de montage allemand digne de ce nom.
Seuls restaient les détails pour que ce vélo devienne totalement mien : un petit réglage de potence pour trouver l’ergonomie idéale, l’échange de la selle pour une selle Royal lookin athletic en gel, un antivol Abus Bordo, un compteur Sigma BC 16.12 multifonctions (qui donne même la température !), une fixation Klickfix pour la sacoche guidon Vaude Road I qui m’accompagnait depuis quelques années, une paire de sacoches arrière Ortlieb Back Roller Design imperméables jaunes pétantes, un porte-bidon Zefal (fabrication française oblige !) et un bidon Elite. Même si le porte-bagages avant se sentait un peu nu, j’évitais les sacoches avant pour ce voyage afin de me pousser à réduire au maximum ce que j’allais emmener.
L’équipement était fin prêt. Restait juste à tester cet engin pour faire les derniers petits réglages de selle et de poignées avant le départ. Quelques petites sorties et une centaine de kilomètres me permirent de découvrir la bête. Les 26 pouces des roues me donnaient une impression de maniabilité par rapport à mes 28 pouces habituels sans rien enlever au côté « roulant ». Les pneus Marathon Mondial donnait la sensation de pouvoir aller à l’autre bout du monde en passant par routes mais surtout chemins et pistes !
Sous mes yeux, ce vélo équipé et coordonné (j’avais poussé le zèle à avoir des équipements de couleurs assorties !) ne demandait plus qu’à aller où je pousserai les pédales. Ca tombait bien, on se retrouverait dès le lendemain matin en direction de l’Italie… Notre 1ère aventure commune commençait !
2013. Ce cher TX-400 et moi-même avons parcouru 2200km à ce jour. Des parcours sans prétentions mais pleins de découvertes, de l’Adriatique au fin fond des Cévennes en passant par les vignes du Beaujolais, les plateaux de l’Ardèche et quelques petits cols savoyards. Et même le croisement quelques fois incontrôlé des vitesses, des mois d’hiver rangé dans le froid, les entassements dans les trains ou les soutes des bus n’ont eu raison de sa robustesse ou de sa fluidité.
2 ans et toujours le bonheur de mettre les pieds sur ses pédales avec ce sentiment de confiance dans ma monture et cette sensation d’affranchissement des reliefs… Une histoire qui promet une belle suite !
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TX-400 à la campagne… |
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à la mer… |
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à la gare… |
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à la montagne ! |