Une découverte exceptionnelle sur le site de Chauvet : la grotte, découverte par Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hilaire en 1994, n’avait pas encore dévoilé tous ces secrets ! Un trésor incroyable vient d’être révélé ce matin par conférence de presse. Et celui-ci n’est pas sans rapport avec le vélo !
Un trésor caché sur le panneau des rhinocéros
C’est aux premières lueurs du jour en ce samedi 30 mars 2019, que l’équipe s’achemine lentement, chargée de son équipement, vers la grotte, lieu très protégé en Ardèche. Celle-ci est en effet cachée au cœur de la colline, et soigneusement protégée par des dispositifs de sécurité empêchant toute intrusion.
L’art pariétal recèle encore de nombreux secrets, et les scientifiques testent régulièrement de nouveaux outils pour faire parler ces œuvres d’art. Une nouvelle technologie, utilisée depuis des années à des fins industrielles est en passe d’être testée pour la première fois dans un tout autre cadre : la recherche historique.
Cette technique, dont le nom et les principes sont pour l’heure tues par les scientifiques risque de changer la recherche autour de l’art pariétal.
En milieu de journée, l’installation est prête. Et là, quelle surprise pour les préhistologues ! Ils découvrent en effet que l’une des fameuses fresque, dite « Panneau des rhinocéros », cachait de nouvelles merveilles. La grotte Chauvet n’a pas fini de faire parler d’elle.
De nouvelles traces mystérieuses au cœur de la grotte31
Au milieu des animaux cavalcadant sur les parois, les scientifiques identifient nettement trois silhouettes de ce qui ressemble étonnamment à des vélos cargos. Leur forme épouse scrupuleusement les courbes de la paroi : les hommes préhistoriques se servant en effet du relief des surfaces pour donner une vision en mouvement de leurs réalisations.
Comme le troupeau d’animaux, qui semble en mouvement perpétuel, les silhouettes des vélos sont issues d’une technique de raclage vertical, durablement imprimés dans la roche. Pourtant invisibles à l’œil nu, ils ont sans doute été réalisés à une époque postérieure à celle des animaux, dans une technique d’impression négative.
Incantation magique ? Réalisation d’un artiste visionnaire ? Vision prémonitoire du réchauffement climatique ? Nous ne saurons jamais véritablement la raison de la présence de ces traces dans la grotte…
Des artistes à pied d’œuvre pour reproduire ces images
La conférence de presse de ce matin a indiqué qu’une nouvelle équipe d’artistes, spécialistes de l’art pariétal, va être mobilisée afin d’intégrer au plus tôt cette nouvelle découverte dans la Caverne Vallon Pont d’Arc, reconstitution de la grotte originelle, qui permet au public de pouvoir admirer la grotte dans un espace protégé.
A suivre…