Cyclable est un réseau de magasins de vélos constitué de filiales et de franchises. Nous avons souhaité donner la parole à des gérants de franchises afin qu’ils partagent leur expérience et les raisons qui leur ont donné envie de rallier notre chaîne de magasins. Simon Larchevêque, responsable de la franchise de Rouen, nous explique pourquoi il s’est tourné vers l’enseigne Cyclable pour développer sa boutique.
Du magasin de vélos indépendant au magasin de vélos en réseau
Il y a dix ans, j’ai monté l’association Guidoline, à Rouen, avec deux amis : un atelier d’auto-réparation et de récupération de vélo. Comme la demande était forte, on a commencé à vendre quelques pièces et accessoires liés aux nouvelles tendances du pignon fixe et du vélo urbain. Mais très vite, cette activité est devenue trop complexe à gérer pour une association. On a alors créé une coopérative, les Cycles Pierre & Simon, pour prendre en charge la partie commerciale. Après quelques années d’exercice, on a pris conscience qu’il fallait se développer en termes d’espace, mais aussi se fédérer pour pérenniser le projet. Notre expérience nous avait montré que le travail en équipe permettait d’être plus forts. On s’est alors dit : « pourquoi ne pas rejoindre un réseau ? »
Une rencontre humaine avant tout
Nous avons fait beaucoup d’audits. Nous sommes allés visiter de nombreuses boutiques à Paris et même à l’étranger. Au final, ce sont les magasins Cyclable qui nous correspondaient le plus en termes de produits et d’état d’esprit. On a contacté les dirigeants, puis on s’est rencontrés à l’Eurobike. On s’était dit : « si on tombe sur quelqu’un en costard cravate qui nous promet de faire 80% de CA en plus et ne parle que d’argent, on s’en va. Mais s’il n’y a pas que des considérations financières dans l’équation, on fonce. » C’est ce qui s’est passé. Pour moi l’élément clé chez Cyclable, c’est l’humain.
Qu’est-ce que Cyclable a apporté à l’équipe ?
Il faut avoir été indépendant pour mesurer pleinement la masse de travail qui nous est épargnée. Avant, nous avions un logiciel dans lequel il fallait rentrer toutes les références à la main. Si nous n’avions pas les outils de gestion commerciale mis à disposition par Cyclable, il nous faudrait, aujourd’hui, l’équivalent d’un temps plein pour prendre en charge ce travail.
Même chose avec la communication. Cyclable demande 1% du CA pour gérer cette partie-là. Cela peut paraître beaucoup. Mais c’est moins que le budget que nous consacrions à la gestion de notre petit site internet. En somme, la franchise nous permet de dégager du temps et des moyens pour nous consacrer pleinement à notre cœur de métier.
On a gagné en efficacité et en qualité de vie au travail.
Quels sont les conseils que tu donnerais à un futur franchisé ?
Dialoguez avec d’autres porteurs de projet ! C’est une manière concrète de toucher du doigt ce qui sera votre réalité. Ces rencontres permettent de valider sur le terrain les échanges entretenus avec la tête de réseau.
Après, il ne faut pas compter que sur Cyclable. Ce n’est pas parce que vous êtes accompagné, qu’on met à votre disposition un cahier des charges très précis, que tout va aller tout seul. La culture vélo, le lien avec les gens, connaître ses produits, sont des engagements personnels indispensables. Cyclable, c’est une main dans le dos !