Didier Haas, responsable de la franchise de la Garenne-Colombes, partage avec nous son expérience après deux belles années au sein de la franchise Cyclable. Nous lui donnons la parole afin qu’il témoigne de son expérience.
Une reconversion dans le vélo pour donner du sens à sa vie professionnelle
J’ai une formation d’ingénieur. Pendant 25 ans, j’ai travaillé dans l’informatique en tant que responsable commercial. La cinquantaine passée, j’ai eu l’opportunité de changer de vie. Je me suis réorienté vers l’univers du vélo pour donner plus de sens à ce que je faisais.
Je cherchais un métier qui privilégie le B2C plutôt que le B2B que j’avais beaucoup pratiqué. Je voulais un lien physique avec le client. Parce que j’avais été salarié auparavant, j’avais le désir d’entreprendre, d’être mon propre patron. Et puis, vendre des vélos, c’est contribuer à ce que la planète aille mieux.
Rejoindre un réseau de magasins de vélos : du client à l’entrepreneur
Au départ, je n’avais pas pensé à la franchise. Mais en réfléchissant, je me suis dit : «changer de milieu, devenir entrepreneur, monter un magasin from scratch, tu empiles peut-être un peu trop les défis ! » La franchise m’est alors apparue comme un accélérateur d’intégration dans le monde du vélo.
Je me suis naturellement tourné vers Cyclable car je connaissais déjà l’enseigne, l’expérience client, l’accueil et l’offre. En effet, depuis quelques années, je pratiquais le vélotaf. Et j’avais acheté mon vélo chez Cyclable !
Cyclable, ou comment mieux travailler ensemble
On vient de fêter nos deux ans d’ouverture et le bilan est positif. Grâce à Cyclable, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai développé de nouveaux réseaux. Je pense notamment au club des franchisés parisiens que nous avons créé et avec qui nous partageons conseils et expériences. Nous avons tous ouvert nos magasins avec un business plan que nous avons largement dépassé dès la première année.
De la même façon, on garde un lien fort avec la tête de réseau qui reste à l’écoute de nos problématiques de terrain. Nous recevons du soutien, mais en même temps nous disposons d’une autonomie suffisante pour maintenir nos spécificités.
En respectant la charte graphique, je peux aménager mon magasin comme je le souhaite. Je peux également distribuer de temps en temps des accessoires un peu particuliers qui ne sont pas forcément référencés dans le catalogue Cyclable.
Quels sont tes conseils pour un entrepreneur qui souhaite ouvrir un magasin de vélos ?
Pour être en accord avec les valeurs de Cyclable, il faut vivre sa passion pour le vélo et vouloir la communiquer. On ne se lance pas dans cette aventure comme si on ouvrait une boutique de sushis.
Par ailleurs, il est nécessaire de bien évaluer la charge physique que représente l’ouverture d’un magasin. Travailler 6 jours sur 7, faire une croix sur ses samedis, ce peut être lourd à porter si on n’est pas prêt à s’investir pleinement dans son projet.