Il a fait ses preuves lors de la première vague de l’épidémie. En cette période de crise sanitaire, et avec le reconfinement actuel, le vélo, garant de distanciation sociale, constitue une excellente alternative aux transports en commun et à la voiture individuelle. Pourquoi d’ailleurs ne pas l’adopter durablement pour ses trajets domicile-travail ? Sain, efficace, économique, ce mode de déplacement actif collectionne les avantages en toute circonstance. La preuve en 10 points !
1. Pour fuir la promiscuité des transports en commun
Le métro ou le bus aux heures de pointe n’ont jamais été des parties de plaisir. Mais avec la crise sanitaire, l’inconfort s’est parfois transformé en angoisse. Et les conditions de ce nouveau reconfinement qui autorisent les déplacements professionnels et scolaires, ne devraient rien changer à l’affaire. Bien au contraire. Permettant de fuir la promiscuité des transports en commun, le vélo constitue plus que jamais une valeur refuge, un geste protecteur à lui tout seul, presque un réflexe santé. Un nouveau statut dont beaucoup de Français ont déjà pris conscience. Au sortir du premier confinement en mai 2020, la pratique du vélo a connu un boom sans précédent. +44% de passages en France, la semaine suivant la levée des restrictions, selon les données publiées par l’association Vélo et Territoires.
2. Parce que les villes sont de plus en plus cyclistes friendly
C’est l’un des effets indirects de la crise sanitaire. Les infrastructures cyclables sortent de terre comme des champignons. En misant sur l’urbanisme tactique, les villes ont fait émerger des centaines de kilomètres d’aménagements de transition comme le recense l’outil Carto, développé par la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB). Plus sécurisé et apaisé, l’environnement urbain est devenu plus favorable aux cyclistes qui ont conquis des espaces où ils étaient mis sur la touche, comme le quartier d’affaire de la Défense ou certaines grandes artères, à Paris.
Et cette dynamique semble s’inscrire dans la durée. Partout en France, des municipalités ont fait part de leur volonté de développer sur l’ensemble de leur territoire un maillage cyclable cohérent.
3. Pour transformer son trajet en séance de sport
Avec les restrictions du reconfinement, vos séances de fitness sont tombées à l’eau ? En adoptant le vélotaf, c’est la salle de sport qui vient à vous ! Pédaler sur le chemin du travail, même en vélo à assistance électrique, c’est pratiquer une activé physique bénéfique à long terme pour la santé. Si le vélo permet de rester en forme en quotidien, il prévient également l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Le vélo agit ainsi directement sur l’absentéisme au travail. Selon cette étude néerlandaise, les absences pour raisons de santé seraient 15 % moins élevées chez les salariés cyclistes.
4. Parce que c’est possible en toute saison !
« On verra quand l’automne arrivera ! » « Sous la pluie, il n’y aura plus personne ! »
Voilà les répliques favorites des sceptiques de la solution vélo. En général, les cyclistes leur répondent sur le même ton que le corps humain ne se dissout pas au contact de l’eau ! Au-delà de la boutade, il est effectivement possible de pratiquer le vélotaf en toute saison et par tous les temps… à condition d’être correctement équipé. Vestes, pantalons, couvre-chaussures, gants ou même chapeaux, il existe de nombreux vêtements de pluie vélo et accessoires à haute valeur imperméable. De quoi se confectionner une panoplie résistante à l’averse pour protéger votre tenue de travail.
De même, des textiles spécifiques vous permettront de rouler par temps froids au cœur de l’hiver. En cette période où la luminosité est faible et les journées courtes, un dispositif d’éclairage complet et de qualité sera également nécessaire pour voir et être vu à vélo.
5. Pour ne plus être en retard
Monter en selle pour aller au travail, c’est faire le choix de la ponctualité. A vélo, les temps de trajet sont stables quels que soient l’horaire et les conditions. Pas d’embouteillages (même si l’affluence a considérablement augmenté sur les pistes cyclables !), de déviation imprévue, de stationnement saturé… Par rapport à un automobiliste, on reste maître de son temps, indépendant des aléas de la circulation.
Le vélo brille également par sa fiabilité face aux transports en commun. Adieu, les incidents techniques, les trains supprimés, les perturbations liées aux grèves… Si vous faîtes le choix du vélotaf, il faudra trouver de nouvelles excuses pour justifier votre retard auprès de votre patron !
6. Pour être plus efficace et concentré
Pédaler fait travailler les muscles et le cœur, mais c’est également un excellent stimulant intellectuel. Vous l’avez peut-être remarqué, le grand air associé à un effort modéré permet d’avoir les idées claires. En effet, souvent l’inspiration est au bout du guidon. Cette étude, parmi d’autres, montre les effets bénéfiques de l’activité physique sur les fonctions cognitives et la mémoire.
En 2015, le MEDEF a même mesuré l’impact économique de la pratique du sport sur la productivité des salariés. Ses résultats ? Un employé sédentaire qui adopte un mode de vie plus actif augmente ses performances de 6 à 9 %.
Pas de doute, vélotafer permet de s’ouvrir l’esprit et d’arriver concentrer et disponible au boulot.
7. Pour être moins stressé
Bon pour le cerveau, bon pour le moral ! La bicyclette est un outil idéal pour se vider la tête. Le vélotaf permet notamment de s’aménager des sas de décompression entre le travail et le domicile. Un temps pour faire le point ou laisser libre cours à ses pensées. De quoi contribuer à réduire son anxiété et arriver apaisé. Le vélo, une arme antistress ? Cette étude montre que les adeptes du vélotaf arrivent au travail dans de meilleures dispositions mentales que leur collègues automobilistes.
C’est également les conclusions de l’université de Portland qui a évalué le bien-être sur le chemin du travail selon les différents modes de transport. Bilan ? Le vélo arrive en tête loin devant la voiture particulière, bonne dernière.
De là à affirmer que la bicyclette rend heureux, il n’y a qu’un pas que de plus en plus de Français franchissent allégrement.
8. Parce que votre employeur peut financer vos déplacements
Optez pour le vélo pour se rendre au travail à la place de la voiture, c’est faire le choix de l’économie. Pas d’assurance, pas de carburant, pas de frais de stationnement le cas échéant… Mieux, les vélotafeurs peuvent bénéficier d’une compensation versée par leur employeur. Son nom : le forfait mobilités durables. Cette mesure entrée en vigueur en mai 2020 vise à encourager les déplacements alternatifs à la voiture thermique, le vélo en tête. Le dispositif, qui remplace l’indemnité kilométrique vélo (IKV), permet aux entreprises de financer les frais de déplacement domicile-travail de leurs collaborateurs jusqu’à 400 € par an et par salarié. Si le forfait mobilités durables, facultatif, n’a pas été adopté au sein de votre société, c’est peut-être le moment d’en parler !
9. Pour rejoindre la communauté du vélotaf
Les vélotafeurs une grande famille ? Une communauté grandissante en tout cas, avec sa culture, ses codes et ses propres plateformes d’échange sur lesquels on peut glaner de précieux conseils pour mettre le pied à l’étrier. Le milieu compte aussi ses figures emblématiques, qui narrent leurs expériences quotidiennes de la route sur leur compte YouTube. D’autres interpellent les autorités sur Twitter ou militent activement en faveur de la solution vélo. Un état d’esprit qui ne se manifeste pas uniquement sur internet. Au feu rouge, la conversation se noue facilement entre cyclistes. Si vous empruntez chaque jour le même trajet vous ne tarderez pas à compter quelques connaissances de vélotaf et pourquoi pas quelques amis !
10. Pour être un atout pour votre entreprise
Plus ponctuel, plus assidu, plus performant, plus sociable… S’ils vous profitent au premier titre, les avantages du vélotaf bénéficient aussi directement à votre entreprise. En plus de favoriser la cohésion et l’efficacité des salariés (et de réduire considérablement les problématiques de stationnement), le vélo contribue à forger une image de marque positive en phase avec les enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux actuels. Avec une forte proportion de cyclistes dans leurs effectifs, les entreprises pourront par exemple s’illustrer lors d’événements comme le Challenge mobilité.
Ce concours, organisé notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, valorise l’utilisation des moyens de transports alternatifs à la voiture individuelle et distingue les structures engagées dans cette voie.
Conscientes de ses effets vertueux, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à miser sur la solution vélo en proposant des vélos de fonction ou des dispositifs de flotte partagée.
Bref, pour briller lors d’un recrutement n’hésitez pas à mentionner que vous pratiquez le vélotaf sur votre CV !