Avec la rentrée, vient l’heure des bonnes résolutions et des changements d’habitude. Et si, cette année, vous conduisiez vos enfants à l’école à vélo ? Ecologique, économique, bonne pour la santé, souvent plus rapide que la voiture en milieu urbain, la petite reine cumule les bons points. Surtout, elle transforme le chemin de l’école en un temps d’apprentissage et de plaisir partagé. A partir de quel âge monter en selle avec son cartable ? Quelle solution cyclable privilégier pour rejoindre la crèche, la maternelle ou le primaire ? Voici plusieurs options pour accompagner votre ou vos rejetons jusqu’aux portes de la cour de récré !
1. La draisienne
Quelques hectomètres seulement vous séparent de la crèche, de la nounou ou de l’école maternelle ? A partir de 2 ans, la draisienne peut devenir l’outil de déplacement privilégié de votre enfant. Facile à prendre en main, ce vélo miniature sans pédales permet aux tout petits de progresser à la vitesse de leurs parents sur les trottoirs, voies piétonnes ou autres esplanades sécurisées (voire bien plus vite lorsqu’ils maitrisent pleinement leur machine). Pratique pour parcourir rapidement de courtes distances avec les plus jeunes ! Mais la draisienne compte bien d’autres atouts. Formidable outil d’apprentissage de l’équilibre et du maniement du guidon, elle permet de passer au vélo en un temps record sans faire halte par la case « petites roues ». Un excellent tremplin pour gagner en autonomie et se familiariser avec l’environnement urbain.
Quel modèle choisir pour se lancer ? On accordera en premier lieu une importance à la taille de la draisienne. Pour assurer une stabilité suffisante et des impulsions efficaces, l’enfant, une fois en selle, doit pouvoir conserver les jambes à demi-fléchies et poser les pieds au sol. Autre élément clé : le poids. Une machine trop lourde risque de brider les ardeurs de votre rejeton, en mouvement comme à l’arrêt. Veillez à ce qu’il puisse manipuler sa draisienne sans aide extérieure, dans la plupart des circonstances
Cerise sur le gâteau : un amortisseur ! Même si l’accessoire n’est pas indispensable, il gomme efficacement les aspérités de la voie publique : trottoirs, pavés etc. Un gain en termes de confort, mais pas seulement. Une suspension comme celle qui équipe la Kokua LikeaBike Jumper facilite la prise en main, gonfle la confiance des petits pilotes et rend chaque déplacement encore plus ludique !
2. Le vélo autonome
A partir de quel âge aller à l’école en pédalant sur son propre vélo ? Dès 4 ou 5 ans, si le trajet est court et le relief peu marqué. Avec les plus jeunes, au guidon d’un modèle 14 ou 16 pouces, on privilégiera un itinéraire à l’écart du trafic automobile via des allées vertes, des rues piétonnes, des pistes cyclables peu fréquentées ou des trottoirs larges si nécessaire. Pour rappel, la circulation à vélo sur les trottoirs est autorisée jusqu’à l’âge de 8 ans, à condition de rouler à la vitesse du pas.
Ces premiers déplacements sur deux roues seront l’occasion d’acquérir quelques réflexes élémentaires : port du casque (à vélo, il est obligatoire jusqu’à 12 ans), arrêt aux intersections, fonctionnement des feux tricolores… Une manière d’investir la rue en douceur !
A partir de 6 ans environ, et à condition que l’enfant maitrise pleinement sa machine (freinage et direction, notamment), il est possible d’envisager des trajets comprenant des sections communes avec les voitures. On ciblera toutefois des axes peu passants et on préfèrera, autant que faire se peut, des tronçons équipés d’aménagements cyclables. Pour faciliter ce premier contact avec la « route », il est recommandé d’équiper son enfant avec un vélo 20 pouces muni d’un dérailleur. Avec ce type de machine, il pourra négocier les changements d’allure avec plus d’aisance et surtout franchir bosses et petites côtes sans s’épuiser. Une fois arrivé à destination, on n’oubliera pas de sécuriser son vélo avec un antivol efficace type U.
Avant de se lancer « sans filet » sur la voie publique, on peut miser sur les barres de traction et autres dispositifs de type FollowMe permettant de prendre un vélo enfant en remorque. Un palier pour prendre confiance derrière maman ou papa.
En définitive, pourquoi privilégier l’usage du vélo sur le chemin de l’école ? Pour partager un moment de qualité en famille avant de débuter la journée, pour initier votre enfant à une culture de la mobilité active, responsable et apaisée, mais aussi tout simplement pour bouger. Dès le plus jeune âge, le vélo est instrument pour lutter contre la sédentarité et prendre soin de sa santé. C’est également une clé dans la construction de son autonomie.
3. Le porte-bébé ou siège enfant
C’est sans doute la solution la moins onéreuse pour transporter votre enfant à vélo. Dès 9 mois, selon les recommandations constructeurs, votre petit peut prendre place dans un porte-bébé et vous accompagner dans tous vos déplacements cyclables. Pour les plus jeunes, (jusqu’à 3 ans ou 15 kg environ), un siège, fixé à l’avant sur la potence, permettra une découverte sécurisante et apaisée des joies du vélo. Entre vos bras, il profitera pleinement du décor et vous pourrez communiquer sans difficulté. Idéal, pour partager vos sensations et le rassurer en cas de besoin.
Avec un fauteuil arrière, installé sur le porte-bagages ou la tige de selle, vous pourrez embarquer votre rejeton jusqu’à l’âge de 6 ans environ. Et pour les plus grands ? Des sièges spécifiques à monter sur votre porte-bagages rendent possible le transport d’enfant jusqu’à 35 kg. On veillera dans ce cas à équiper son vélo d’un pare-jupe ou protection de roue (certains modèles proposent cet accessoire de série) pour empêcher chaussures, lacets ou même les mains de votre petit passager de se prendre dans les rayons.
Vous avez deux enfants à conduire à l’école et à la crèche ? Rien n’interdit d’utiliser simultanément un porte-bébé avant et un siège arrière sur votre vélo.
4. Le longtail
Les pouvoirs du vélo rallongé ? Embarquer jusqu’à 3 enfants en même temps tout en conservant un gabarit et un comportement proche d’un vélo classique. Facile à prendre en main, cet utilitaire à pédales séduit les familles qui sont de plus en plus nombreuses à l’adopter sur le chemin de l’école, mais également pour l’ensemble de leurs déplacements quotidiens. Car l’engin a plusieurs cordes à son arc. Personnalisable grâce à une grande diversité d’accessoires, il est un allié précieux pour aller faire les courses, transporter des charges lourdes (jusqu’à 200 kg de capacité d’emport) ou tout simplement se rendre au travail. De quoi se substituer à une voiture sur les trajets courts.
Le longtail, s’il n’est pas un mode de transport actif pour les jeunes passagers, leur offre tout même l’opportunité d’une oxygénation en plein air et de partager un moment fun en famille. Il permet également de sensibiliser les enfants au port du casque. En cas d’intempéries, certains modèles peuvent être revêtus d’une tente de pluie pour maintenir votre jeune équipage au sec !
5. Le biporteur ou triporteur
Une autre excellente alternative à la voiture pour accompagner jusqu’à 3 enfants à l’école. Sur un biporteur, les petits passagers prennent place dans la caisse avant équipée de sièges ou de banquettes confortables et sécurisées (possibilité également d’installer un maxi-cosi avec un adaptateur). Une position idéale pour admirer le paysage, discuter ou même achever un petit-déjeuner tardif.
Dans le bac frontal, aucun problème pour embarquer plusieurs cartables volumineux, les sacs de piscine et les boites à goûter. Et bien plus encore. Une fois les enfants déposés en classe, chargez sans difficulté les provisions pour la semaine ou plusieurs dizaines de kilos de matériel.
Et le triporteur ? Dans sa caisse, généralement plus large, vous pourrez embarquer jusqu’à 4 enfants. Autre atout : sa stabilité. Avec ses 3 roues, pas de risque de chute à basse vitesse ou à l’arrêt. En revanche, son comportement sur la route n’est plus tout à fait celui d’un vélo classique. Un petit temps d’adaptation derrière le guidon pourra être nécessaire pour être à totalement l’aise avec la machine.
6. La remorque
Aller à l’école en carrosse ? Voilà le luxe qu’offre la remorque vélo pour enfant. Adaptée aux petits de 6 mois environ à 6 ans, ce véritable cocon sur roues constitue une solution intermédiaire parfaite entre le porte-bébé et le vélo cargo. Son atout principal : le confort. Harnais matelassé, siège ergonomique et respirant, ventilation, moustiquaire, pare-soleil et même suspension, à bord, le petit passager est choyé et protégé, en toute circonstance, des caprices de la météo.
Adaptable en quelques gestes, sur la quasi-totalité des vélos, la remorque présente un autre avantage : elle est facile à stocker. Dotés d’une ou deux places, la plupart des modèles se plient en une poignée de secondes et peuvent être rangés sans difficulté même en appartement. Si elles ne disposent pas de la même capacité de chargement qu’un cargo, les remorques sont généralement dotées d’un coffre permettant de transporter sacs d’école, un ou deux packs de lait et d’autres affaires du quotidien. Mais vous pourrez également charger votre carrosse avec le pique-nique ou du matériel de camping pour partir en randonnée. Car la remorque, très polyvalente, vous accompagnera, sans doute, bien plus loin que le chemin de l’école.